Theses, problemes et histoire au tour du concept de forclusion



Título del documento: Theses, problemes et histoire au tour du concept de forclusion
Revista: Psicologia argumento
Base de datos: CLASE
Número de sistema: 000370727
ISSN: 0103-7013
Autores:
Año:
Periodo: Abr-Jun
Volumen: 25
Número: 49
Paginación: 187-196
País: Brasil
Idioma: Francés
Tipo de documento: Artículo
Enfoque: Analítico
Resumen en inglés In psychoanalysis own speciality language and in its history, there has been a certain maniac delusion around the creation of new concepts and new words. Among the first psychoanalysts, this was relatively normal. I say “normal” because the concept of “introjection” invention, by Ferenczi, is the object of a great confusion and it needs Karl Abraham’s intervention for the stabilization of this concept and world. From the 1950’s on, with the spraying of psychoanalysis, it seems no analyst can feel him or herself to be a creator without bringing its stone to a conceptual and lexical construction which is more and more alike that of a Babel tower. Nowadays, the concept of foreclusion has entered the everyday life of French psychoanalysts and of cultural life. The creation of this concept and the recuperation of this word from a law vocabulary and its implantation in psychiatry, in clinical psychology and in psychoanalysis bring serious problems. Completely alien to Freud’s vocabulary as the indication of an specific psychic mode of working, the word of foreclusion appears as a symptom of abyssal differences between German or English speaking psychiatry, clinical psychology or psychoanalysis, and French ones, with their passion addressed to large nosographic pictures and structures where no dynamics is to be considered. Freud refuses even a first draft of this concept, but nothing can be done: based on major faults of translation, Lacan establishes his new concept pretending it constitutes a hallmark between psychosis, neurosis and perversions, which in itself would seem bizarre for other clinicians around the world, not to mention Freud and the first psychoanalysts
Otro resumen Dans l’histoire du langage de spécialité propre à la psychanalyse, il y a eu un certain délire de création de nouveaux concepts et de nouveaux mots. Avec les premiers psychanalytiques, cette pratique était relativement normale. Je dis relativement parce que déjà la création du concept de “introjection” par Ferenczi est soumise à une grande confusion et il faut l’intervention de Karl Abraham pour que concept et mot soient stabilisés. A partir de 1950, avec l’essor de la psychanalyse, tout se passe comme si aucun psychanalyste ne pouvait se sentir créateur en dehors de son apport à une construction conceptuelle et lexicale de plus en plus digne de Babel. De nos jours, le concept de forclusion est entré dans le quotidien des psychanalystes et dans la culture en générale. La création de ce concept et la récupération de ce mot du vocabulaire juridique et son implantation en psychiatrie, en psychologie clinique et psychanalyse, pose de problèmes sérieux. Complètement étranger à Freud en tant que désignant un mode de fonctionnement spécifique, le mot de forclusion apparaît comme un symptôme des grandes différences entre la psychiatrie ou la psychologie Allemande et de langue anglaise et la psychiatrie française, avec sa passion des grands tableaux nosographiques et des structures entendues en dehors de toute dynamique. Freud refuse même une première ébauche de ce concept, mais rien n’y fait: porté par une faute de traduction majeure, Lacan ancrera son nouveau concept comme critère de démarcation entre psychoses, névroses et perversions, ce qui déjà, en soi-même, semblerait étrange aux cliniciens de langue anglaise et allemande, qui néanmoins finissent par adopter le mot de forclusion
Disciplinas: Psicología
Palabras clave: Psicoanálisis lacaniano,
Forclusión,
Psicosis,
Historia
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